27 mars 2017

Jeudi 30 mars 2017 : Ney - Loulle - le Surmont


Distance : 19 km - Dénivelé positif : 420 m


L'indice IBP d'effort est de 58, (suivant l'échelle de la FFRP) un score compris entre 51 et 75 correspond au niveau 3 qualifié de "PEU DIFFICILE". La randonnée pédestre nécessite un certain engagement physique qui reste toutefois mesuré. Ce niveau correspond à des randonnées pédestres modérées.

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Les empreintes de dinosaures
de Loulle

À l'automne 2004, monsieur Jean-François Richard effectue son footing dans la région de Loulle. Il passe à proximité d'une carrière inexploitée depuis trente ans et y remarque une série d'empreintes formant une ligne. Ayant travaillé sur le site des empreintes de Coisa, il y reconnait immédiatement une piste de sauropodes. Il fait part de sa découverte au service de l'architecture et du patrimoine du Jura. C'est le point de départ d'une formidable découverte...pour la suite cliquer ici







Lapiaz de Loulle

Le lapiaz, mot d’origine jurassienne et dérivé du latin lapis (pierre), est une formation géologique résultant du ruissellement dans les roches de type calcaire de pluies qui dissolvent la roche.

Le CO2 atmosphérique, ajouté au CO2 dégagé par la respiration des organismes au sol, dissout le calcaire et sillone le sol de nombreuses rigoles, fissures et crevasses de taille variable.

Facilement accessible et spectaculaire, le lapiaz de Loulle, près de Champgnole, est sans doute le plus beau. Dénudé sur la plus grande partie, c’est une immense dalle calcaire légèrement inclinée, sillonnée de failles et de crevasses. Des plantes grasses, des graminées, des buissons et des conifères poussent dans les crevasses.

Le lapiaz de Loulle aujourd’hui mis à nu et non actif, s’est probablement formé sous un sol forestier qui n’apparaît plus aujourd’hui, érodé par les glaciers présents encore il y a 20 000 ans dans le Jura.

















12 mars 2017

Jeudi 16 mars 2017 : Arcenant

Arcenant - Roches du Châtelet - Bouilland


Distance : 20 km - Dénivelé positif : 540 m


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Le maquis d'Arcenant, juin 1944
Contexte :
6 juin 1944 → Débarquement allié
Mi-juin → Les Allemands sont chassés de la presqu'île du Cotentin
Début septembre → La Bourgogne est enfin libérée.
Cet épisode d'histoire locale est révélatrice de ce que fut le comportement trouble des Français durant l'occupation : majorité passive, délation, collaboration, lâcheté, mais aussi actes de courage et d'abnégation.
Les responsables du maquis, en ce printemps 1944, s'affairent : distribution de tracts, établissement de fausses cartes d'identité, aide au ravitaillement, communication de renseignements, transport d'armes et bien entendu, sabotages et harcèlement de l'occupant. Répondant à l'ordre de mobilisation générale de libération, le maquis d'Arcenant se renforce de 90 jeunes de la région de Nuits, Comblanchien et Corgoloin, cantonnés à proximité de la grotte des Chouettes opportunément proche d'une source et pouvant, le cas échéant, servir de refuge.
Le 15 juin, en début d'après-midi, 2 maquisards partant en reconnaissance vers Meuilley, reviennent en courant annoncer l'arrivée près de la source de la Douée, de camions allemands chargés de soldats et de miliciens conduits par un jeune maquisard passé à l'ennemi, pudiquement qualifié d'évadé par les siens. L'effet de surprise était heureusement déjoué
La stratégie adoptée est alors la suivante : un tiers de l'effectif formé des maquisards les plus combatifs et aguerris, se porte alors à la rencontre des Allemands qui s'approchent en remontant le fond de la Combe de la Serre. Celle-ci forme une gorge propice au harcèlement par un second groupe d'une soixantaine d'hommes à qui est confié le rôle de couvrir le 1er groupe, de faire diversion et de contenir l'attaque au bas de la grotte. Depuis celle-ci, les résistants ont l'avantage du terrain et ils pourront s'y protéger le cas échéant. Malheureusement, le second groupe décroche sans combattre, emportant le seul FM réceptionné la veille, mettant ainsi en échec la stratégie. Disons à la décharge de ces combattants, que pour la plupart, c'était le baptême du feu, et qu'ils étaient à peine familiarisés avec un armement reçu début juin. Probablement y eut-il aussi sous-estimation du risque encouru par les leurs, dans l'euphorie de la nouvelle récente du débarquement. D'autre part, la fixation de l'ennemi aux abords de la grottte, a peut-être permis au gros de la troupe des maquisards de s'échapper sans trop de dommages. Signalons également à ce propos la passivité attentiste de beaucoup d'officiers d'active, liés par le serment fait à Pétain, de former les jeunes maquisards au maniement des armes et aux techniques de combat, ce qui sera trop souvent à l'origine de la mort de patriotes courageux mais inexpérimentés.
Les hommes restant sont acculés. Les miliciens connaissant bien les lieux se présentent en premier par le haut de la grotte en essayant de surprendre : leur chef est abattu (dans la mesure du possible, les Allemands préféraient, et on les comprend, envoyer d'abord les miliciens au "casse-pipe"!). Côté maquisards, 3 d'entre eux sont tués. Une heure passe. En contrebas, constatant l'insuccès de l'intervention, les Allemands attaquent à leur tour et prennent en enfilade la grotte. Les rondins de pin entassés devant celle-ci serviront de protection aux combattants comme aux blessés. Cette nouvelle attaque fera 2 morts parmi les résistants.
Nouvelle offensive vers 18 h. : les Allemands veulent en finir et montent à l'assaut. Un maquisard lance une grenade qui éclate à un mètre du sol, faisant ainsi de gros ravages côté allemand (Les grenades avaient été apportées la semaine précédente par une femme, agent de liaison, venue à vélo de la Saône-et-Loire.). Cette fois, c'est fini : l'ennemi a renoncé après avoir perdu une quarantaine d'hommes. Mais il faut partir coûte que coûte et faire vite. Tous se séparent. Les blessés seront péniblement évacués vers le nord jusqu'à Gergueil : le petit groupe, après avoir traversé la forêt de Détain et Bruant sur près de 15 km y parvient dans la nuit, échappant aux Allemands. 

Six jeunes maquisards de la compagnie Pierre Semard réfugiés dans la grotte de la Combe du puits de Groseille sont tombés sous les balles allemandes et miliciennes le 15 juin 1944 à Arcenant.
André REBILLARD
Serge BOILLEREAU
Louis EVRARD
Ferruccio BORILLO
Jean POULET

Jean FIORESE




Site archéologique gallo-romain dit "de l'écartelot"

Site archéologique rural conservé au sein de la forêt communale.
Situé près de la jonction d'anciennes voies, il jouait un rôle de relai commercial important.
Aménagé en terrasses, il couvre une douzaine d'hectares dont la majorité était les terres cultivées d'une exploitation agricole. Les recherches et travaux archéologiques méthodiques réalisés de 1988 à 1996 ont permi la mise au jour de constructions: bâtiment d'exploitation, sanctuaire, boutiques, réservoir à eau d'un type exceptionnel ...
Cet ensemble de tradition plus celtique que romaine a été détruit par un incendie durant l'été 259. C'est un des très rares sites archéologiques ruraux faisant l'objet de visites en Bourgogne.